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1 | Fille du roi arrivée en Nouvelle-France le 30 juillet 1671 à bord du Prince Maurice avec des biens estimés à 300 livres et un don du roi de 50 livres, Marguerite Viard est née à Brie-Comte-Robert, en Seine et Marne, non loin de Paris. Elle a 32 ans environ. Joseph Serran en a près de 34. Deux mois à peine après avoir mis le pied en Nouvelle-France, elle avait signé un premier contrat de mariage avec Simon Daveau, contrat rapidement annulé car deux semaines plus tard, elle en signe un second avec Jean-Baptiste Fleuricourt, contrat qui sera également annulé. Elle attendra finalement une année avant de faire un choix définitif. L?élu est Mathurin Besnard un soldat du régiment de Carignan qui, après la guerre contre les Iroquois, a décidé de rester dans la colonie. Le couple s?établit à Chambly. Malheureusement, dix ans plus tard, Mathurin Besnard meurt à l?âge de 38 ans et il laisse dans le deuil son épouse enceinte et quatre enfants. Dans les circonstances, le choix obligé à l?époque pour une femme qui se trouve dans cette situation est le remariage. Elle ne tardera pas à épouser alors Jean Inard dit le Provençal, un charpentier originaire d?Aix-en-Provence. La veille de ce mariage, elle avait fait baptiser le poupon issu de son précédent mariage avec feu Mathurin Besnard. Puis, avant même d?avoir conçu un enfant de ce second mariage, Marguerite Viard se retrouve veuve pour une seconde fois. Le mariage avec Joseph Serran aura lieu le 25 septembre 1684 à Laprairie. L?acte de mariage se lit comme suit : «Le 25 septembre ayant donné dispenses pour de justes raisons, Je Claude Aussetière faisant les fonctions de cure dans la paroisse de la Prairie, n?ayant aucun empêchement ay pris consentement de Joseph Serran fils de Jerosme Serran et de marie Renaude de la paroisse de Ste-marie de Valladolid, d?une part et de feu Jean Hinnard dit le Provençal d?autre part lesquels ont donné ledit consentement (?) Je leur ay donné la bénédiction nuptiale selon les formes de notre Mère la Ste Église en présence de Marin Durne et de Louis Doguet.» Le 1er avril 1687, Joseph Serran et Marguerite Viard sont emprisonnés pour vol. Joseph Serran est aussitôt relâché. La véritable accusée, c?est Marguerite. Elle comparaît quelques jours plus tard sous l?inculpation de vol de «deux juste à corps et d?un bonnet de poil de chien». Elle déclare être âgée de 35 ans et avoue avoir «volé, trois ou quatre mois plus tôt, des articles appartenant à des soldats des troupes de Sa Majesté en garnison à Montréal. L?un des juste à corps servit à habiller ses enfants, elle jeta l?autre qui ne valait rien et remis la cornette à un soldat».[6] Son mari, précise-t-elle, n?était pas au courant. Il est toujours absent, engagé chez les uns et les autres où il est logé. On apprend par la même occasion que les Serran vivaient à Laprairie l?année précédente et que la famille avait été chassée pour vol. Depuis son arrivée à Ville-Marie, Marguerite admet avoir commis un autre vol chez un nommé La Rente, les objets avaient été camouflé dans les bois pour pouvoir les reprendre plus tard mais quand elle est venue pour les reprendre, ils avaient en partie disparus : «Une casaque, dix ou douze livres de tabac, une marmite de fer, un sceau, trois chemises de farme et d?homme, un caleçon de drap brun, une faux, une paire de souliers de fame, une petite paire de bas un petit Capot un batte feu et une Nappe». Le juge la renvoie en prison. Marguerite est depuis près 14 jours dans les cachots de la prison de Montréal quand son mari, Joseph Serran dit LEspagnol, n?y pouvant plus, intervient en sa faveur auprès du juge Mathieu Gaillard. Il explique que sa femme est « faible d?esprit et qu?il n?a pu la guérir de son désir de voler malgré tous les moyens utilisés». Il espère que la crainte de la prison la convaincra de ne pas récidiver. Serran demande sa libération car, dit-il, il ne peut à la fois travailler pour faire vivre la famille et s?occuper des enfants. Marguerite Viard est alors relâchée sous condition. Une caution doit être payée et elle doit se présenter «toutes les fois et quantes que la Justice Il en sera requis». Marguerite Viard était-elle cleptomane ? Le récit des faits le laisse supposer. Chassé de Laprairie, le couple risque à nouveau l?expulsion quand, quinze jours après la sortie de prison de notre aïeule, des voisins réclament à la cour leur départ. Visiblement, les habitants de la rivière Saint-Pierre, le quartier où ils habitent, ont pris le couple en grippe. Marguerite subira âprement l?opprobre populaire. Marguerite Viard agressée Joseph Serran s?adresse au tribunal peu de temps après la sortie de prison de son épouse. Il accuse un voisin, Jean Patenôtre, de «mauvais traitements, de blasphèmes et d?injures proférées contre sa femme». Il raconte comment elle a été rouée de coups et il décrit les blessures qu?elle a reçues au visage. Serran demande qu?un examen médical soit fait et veut poursuivre l?assaillant avec «despens & intherests». Le jour même un chirurgien est assigné par le sieur Migeon de Branssat pour examiner la blessée. Les atteintes sont décrites comme suit : «Sur le nez une contusion large d?une pièce de quinze sols sur la temple Senestre une autre contusion De largeur et Grandeur d?un Escus blanc Item Une sur le bras dextre une contusion de Grandeur et Largeur de quatre Doigt Et une petite Esquimose au coing de Loeil Dextre faisant Le tout et Croy que touttes lesdites Contusions ont été faites par armes froissantes Comme coups de pied poingt et baston». Selon les témoins[11] assignés à comparaître, Jean patenôtre avait bu quand il a aperçu Marguerite Viard. Il l?insultait en la traitant de voleuse, disant même qu?il valait «mieux pour elle d estre putain que larronnesse». Elle le traite alors de «fou ». Des témoins ont vu Patenôtre la battre, la jeter par terre, la frapper. Ils ont vu Marguerite ensanglantée. Devant la gravité des blessures infligées, le sieur Migeon de Branssat décide d?incarcérer l?agresseur. Finalement, Patenôtre préfère un arrangement à l?amiable. Il paye la somme de 72 livres à l?Espagnol. Nouvelles accusations Mais les mésaventures de la famille Serran à Ville-marie ne sont pas terminées. À peine un an plus tard, en septembre 1688, des voisins complotent à nouveau pour les faire chasser. Honoré Dasny et sa femme accusent le couple de voler «nuitamment et de jour» les fruits et légumes de leur jardin. Marguerite Viard est alors enceinte à la veille d?accoucher. Elle est dénoncée par l?épouse Tourangeau pour avoir détruit ses melonnières. L?Espagnol prend encore la défense de sa femme. Serran affirme que c?est la Tourangeau elle-même qui a arraché fruits et légumes afin de les accuser, lui et sa famille. Il ajoute posséder une melonnière de 200 melons et ne pas avoir besoin de voler les voisins. Pour rendre son jugement, le sieur Migeon de Branssat sera davantage influencé par les plaintes des habitants du quartier que par le témoignage de Joseph Serran. Selon eux, Marguerite les auraient souvent menacés de brûler leurs biens. Un billet reçu d?un personnage très influent pèsera certainement lourd dans la balance. Dollier de Casson lui-même, prêtre de Saint-Sulpice, supérieur du séminaire écrit au juge «? (qu?il) l?obligerait s?il pouvoit mettre Ledit Lespagnol hors de liste Et qu?il Est Lasse aussy bien que Lesdits habitants (?) de leurs friponneries(?)». François Dolier de Casson Il n?en faut pas plus pour qu?on leur demande finalement de quitter le quartier «afin que cessent les murmures et les plaintes». Le juge leur accorde un délai jusqu? au mois d?avril suivant, le temps d?obtenir une concession «y construire une maison pour eux et leurs enfants et des bastiments pour leurs bestiaux». Jeune fille attaquée Mais voilà que Jean Dasny, le fils d?Honoré Dasny, un des voisin accusateur, s?en prend à Jeanne, la fille de Marguerite Viard, issue de son premier mariage. Elle a 14 ans. Il l?attaque sur le chemin du Roy et lui vole deux concombres, cinq melons d?eau et trois melons français qu?elle transportait dans un sac pour les vendre au marché. Dans sa plainte auprès du juge, Serran ajoute que Dasny l?aurait traité de «conard et voleur» et l?accuse d?avoir voulu se jeter sur lui pour le frapper. Suite au témoignage d?un soldat qui a vu la jeune Jeanne en larmes, le juge condamne cette fois Dasny à l?emprisonnement. Il prévient que la récidive entraînerait la peine du carcan plus vingt livres d?amende. Jean Dasny et son père Honoré, complices dans l?affaire, sont dès lors condamnés à payer 14 livres et 7 sols plus le remboursement des fruits. Après toutes ces péripéties, les habitants de la rivière Saint-Pierre semblent s?être finalement réconciliés avec Marguerite et Joseph, car la famille ne quittera pas le quartier avant longtemps. Le fils d?Honoré Dasny, celui qui avait volé Jeanne sur le Chemin du Roy, travaillera même pour Serran dès l?année suivante et dix ans plus tard, la famille habite encore à cet endroit puisqu?on y fait baptiser un enfant. En 1704, on retrouve les Serran à Notre-Dame de Liesse (aujourd?hui Saint-Laurent) alors que l?Espagnol contracte une obligation financière de 60 livres auprès d?un nommé Jean Cousineau. | Viard, Marie Marguerite (I38290)
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2 | 32 ans au rec. 1681. Elle arrive en 1667 comme fille du roi avec une dot de 50 livres. Elle vit dans la région de Trois-Rivières, Champlain et Montréal. Décédée à 75 ans | Blanchard, Marie (I53507)
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3 | Au décès le curé indique dans la marge: «La vieille Louveteau» | Jarry, Marie (I57)
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4 | BIEN QUE SON ACTE DE SÉPULTURE NE NOUS SOIT PAS PARVENU, LA DATE ET LE LIEU DE SON DÉCÈS SONT CONNUS GRÂCE À UN INVENTAIRE DU 21 OCTOBRE 1639 (NOTAIRE PIRAUBE) QUI LES MENTIONNENT EXPLICITEMENT. | Hébert, Guillaume (I1177)
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5 | Bigame, son mariage canadien a été annulé. | Chauvin, Michel (I37135)
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6 | C'est une note dans une déclaration d'état de comptes de Noël Langlois devant le notaire Michel Fillion, le 14juin 1687, qui nous apprend la mort tragique de son épouse. Le texte se lit comme suit: «Mr. Paul Vachon notaire (époux de Marguerite Langlois) a Receu pour deux années de nouriture dudit et sa femme... 400 livres, ce qu'il a receu du Révérend pere Chaumonot a cause de la mort de la femme dudit Langlois qui feust tuée. » | Grenier, Françoise (I36983)
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7 | Cet ancêtre est au pays dès 1637 ou auparavant. II se marie en 1638. Il se rend au pays des Hurons en 1644 et en revient en 1646. Il repasse en France en 1647. Le 4 avril 1648, il est témoin à La Rochelle au contrat de mariage de Zacharie Cloutier, fils de Madeleine Émard. II est de retour au pays en 1650. Le 31 juillet, Nicolas Juchereau de Saint-Denis lui loue pour trois ans une vache avec un veau, moyennant la moitié des« escrois» et vingt-cinq livres de beurre par année pour la vache et 10 livres la première année pour le veau et 12 livres pour chacune des autres années. Le 27 mars 1650, Olivier Letardif lui concède une terre de douze arpents de front à Sainte-Anne-du-Petit-Cap. Il va s'y établir. Sa maison est incendiée à dix heures du matin le 21 juillet 1651. On le compte parmi les bienfaiteurs de l'église Sainte-Anne-du-Petit-Cap. En 1659, il donne 22 livres. Le 6 février 1661, Bertrand Chesnay de La Garenne lui cède ainsi qu'à Simon Guyon une maison à la Basse-Ville de Québec. En retour, ils promettent de lui construire une maison sur sa concession de la Côte de Beaupré. Le 8 octobre 1664,avec Jean Cloutier, il donne une procuration à Pierre Biron et Jacques Raté afin qu'ils voient à ses parts dans la succession de feu Abraham Martin. | Racine, Étienne (I51355)
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8 | CITÉ DANS LE REGISTRE DES MALADES DE L'HÔTEL-DIEU DE QUÉBEC LE 01-11-1706, ÂGÉ DE 20 ANS, ET LE 22-01-1707, ÂGÉ DE 23 ANS | dit Lafrance, Georges Niof (I38592)
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9 | Dans les registres de Ste-Geneviève il y a décès de Joseph Richer sans autre indication que l'âge soit 56 ans. Or il n'y a que ce Joseph qui est né vers 1767 (1763) et dont on n'a pas d'autre indication concernant le décès. C'est donc par déduction que j'ai attribué à ce Joseph le décès du 11 juillet 1823 mentionné dans les registres de Ste-Geneviève. | Héricher, Joseph (I34)
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10 | Deux soeurs portent le même prénom soit Marie-Ursule et les deux se marient. L'autre est née en 1790 et s'est mariée deux fois, décédée à Montréal à 88 ans. | LEDUC, Marie-Ursule (I10301)
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11 | Elizabeth fait la traversée en 1659 avec Jeanne Mance et Marguerite Bourgeoys; cette dernière l'a hébergée dans son école avec une douzaine de ses compagnes de voyage en attendant son mariage. | Camus, Marie Élisabeth (I37449)
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12 | ELLE A PRÉTENDU S'APPELER «GABRIELLE D'ASSONVILLE», FILLE DE PIERRE D'ASSONVILLE, GOUVERNEUR DE LA VILLE DE NANCY EN LORRAINE. ELLE SERA CONFONDUE ET CONDAMNÉE À UNE AMENDE POUR AVOIR AINSI CHANGÉ DE NOM. SOURCE: LE DICTIONNAIRE BIOGRAPHIQUE DES ANCÊTRES QUÉBÉCOIS DE MICHEL LANGLOIS | Rolland, Nicole (I38076)
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13 | Elle vit à Charlesbourg et est reçue à la confrérie du Saint-Rosaire le 7 juillet 1658. La Relation des Jésuites de 1664 nous apprend qu'elle s'était cassée une jambe dont les os s'étaient divisés en quatre et qu'elle ne pouvait plus marcher depuis huit mois. Après avoir fait une neuvaine à Sainte-Anne et le v?u de se rendre chaque année à une église dédiée à cette sainte, elle se fait transporter, le 26 juillet, fête de Sainte-Anne, à l'église du Petit-Cap. Durant la messe, se sentant fortifiée, elle abandonne ses potences et marche jusqu'à l'autel. | Biré, Marguerite (I910)
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14 | ELLE VIVAIT TOUJOURS EN AOÛT 1712, MAIS ON SAIT D'UN ACTE NOTARIÉ DU 15 JUIN 1711 QU'ELLE ÉTAIT ALORS DEPUIS PLUSIEURS ANNÉES TRÈS INFIRME ET PRIVÉE DE LA VUE | Poitevin, Catherine (I38364)
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15 | En 1646, c'est le Père Jérôme Lalemant qui nous parle de la famille Pelletier. Il écrit dans ses lettres: "le 28 août de cette année, je partis en canot pour aller aux Trois-Rivières. J'emmenai avec moi, dans une chaloupe, 2 hommes et un enfant. L'un des hommes était le fils du Gobloteur, Guillaume Pelletier, déserteur (défricheur), scieur de long, charpentier, charbonnier". Les notes qui suivent révèlent que Jean, maintenant âgé de 19 ans, s'était donné aux jésuites et qu'11 partait à leur mission de Fort Sainte-Marie située près de la Baie Géorgienne actuelle. Cependant, Jean ne persista pas dans cette vocation. Il revint l'année suivante et il se fiança avec Anne Langlois. Le projet de mariage fut retardé de deux ans parce que la future épouse n'avait que dix ans. Deux autres contrats nous confirment que, pendant ces deux années 1646 et 1647, Guillaume a participé à la construction de la résidence du Gouverneur et de l'église paroissiale . Auteur : Georgette Pelletier-Labelle Publié en page 7 de La Pelleterie, volume 4, no 3 - été 1990 | Pelletier, Jean (I36554)
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16 | Extrait de l'acte de sépulture: "LE ONZIÈME JOUR DU MOIS DE JUIN A ÉTÉ INHUMÉ...LEQUEL S'ÉTAIT NOYÉ LE HUITIÈME DU MOIS DE MAI DERNIER, ON A TROUVÉ AUJOURD'HUI SON CORPS QUI A ÉTÉ ENTERRÉ EN PRÉSENCE DE..." | Therrien, Jacques (I36324)
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17 | Extrait de son acte de mariage: ".. entre Jean Rosen Caporal du Regiment Ameriquain Compagnie de Fesche, fils de George Rosen et d'Agnes, ses père et mère de la paroisse de Cercle Canton de Lucerne en Suisse d'une part..." La famille Fesch de Bâle commandait des régiments suisses au service de la France et de l'Angleterre. On retrouve une compagnie Fesch lors de la bataille du Fort-Henry en 1757. On retrouve le régiment Boccard avec le lieutenant Frantz Fesch (1711-1791) qui maria en 1757 en deuxième noce Angela Maria Pietrasanta, la mère de l'empéreur Napoléon Bonaparte. Un de ses fils devient le cardinal de Paris - Joseph Fesch (1763-1839) | Rozene, Jean (I214)
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18 | Fils du tuilier Jean Lart et de Jeanne Contiparte, de Poudenas près de Mezin en Guyenne, il épouse à Saint-Nicolas, le samedi 28 février 1699, Marie Coutard, née à Sainte-Famille de l'Île d'Orléans le jeudi 15juillet 1677, fille de Robert Coutard et de Suzanne Jarousseau. De leur union naissent huit enfants. Il vient au pays comme soldat de la compagnie du sieur Lavallière, seigneur de Beaubassin. Le 14 octobre 1696, il donne procuration au matelot David Grenet du navire La Bouffonne, natif de la paroisse Saint-Cirque de Collerat en Guyenne, afin qu'il aille en son nom retirer sa part d'héritage pour laquelle il est de moitié avec sa soeur Françoise. On le qualifie de jardinier le 3 aoOt 1698, quand il achète de Mil Debosselery dit Noël un emplacement de vingt pieds par quarante pieds près de la rue du Mont-Carmel à la Haute-Ville de Québec, moyennant une rente annuelle de 20 livres. Son épouse hérite d'une part de terre à Lauzon. Le 7 décembre 1712, il la vend à Georges Regnard Duplessis pour la somme de 244 livres sur quoi il doit 144 livres au sieur Duplessis. Au recensement de Québec en 1716, il habite sur la rue Couillard. Son épouse décède à Québec le 29 mai 1717. Il ne lui survit que deux semaines et est inhumé à Québec le 10juin 1717, victime comme elle et leur fils aîné d'une maladie contagieuse. | Alary, Bertrand Larc Laramée (I444)
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19 | Fils présumé d'André Therrien et Marie-Anne Foucault de La Rochelle. Voir Fichier Origine, fiche#243925 | Therrien, Pierre (I36328)
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20 | HABITANTS DE LACHINE, "JEAN MOUFLET, ANNE DODAIN SA FEMME ET DEUX DE LEURS ENFANTS, MARGUERITE ET ANGELIQUE-GABRIELLE SEMBLENT S'ETRE LITTERALEMENT EVANOUIS AU LENDEMAIN DU 5 AOUT 1689" ON EN DEDUIT QU'ILS ONT ETE TUES OU CAPTURES LORS DU MASSACRE DE LACHINE (SOURCE: MSGCF 50(3), P. 216). | dit Champagne, Jean Mouflet (I336)
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21 | HABITANTS DE LACHINE, "JEAN MOUFLET, ANNE DODAIN SA FEMME ET DEUX DE LEURS ENFANTS, MARGUERITE ET ANGELIQUE-GABRIELLE SEMBLENT S'ETRE LITTERALEMENT EVANOUIS AU LENDEMAIN DU 5 AOUT 1689" ON EN DEDUIT QU'ILS ONT ETE TUES OU CAPTURES LORS DU MASSACRE DE LACHINE (SOURCE: MSGCF 50(3), P. 216). | Dodin, Anne (I337)
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22 | Hélène Desportes est le premier enfant issu de parents français né en Nouvelle-France. Sa mère, Françoise Langlois, femme de Pierre Desportes, lui donne naissance à une date inconnue mais avant 1620. Nièce d'Abraham Martin, voisine des Hébert et des Couillard, il est normal qu'elle s'intègre à ces familles. Un premier mariage, célébré en 1634, l'unit à Guillaume Hébert, fils de Louis. Ce dernier meurt en 1639 laissant Hélène Desportes avec deux des trois enfants qu'elle lui a donnés: Joseph, né en 1636 et Françoise née en 1638. L'ACTE DE SÉPULTURE D'HÉLÈNE DESPORTES NE NOUS EST PAS PARVENU. CEPENDANT, UNE NOTE DU «REGISTRE DE LA CONFRÉRIE DE LA SAINTE-FAMILLE» PRÉCISE SA DATE DE DÉCÈS; ELLE SERAIT DÉCÉDÉE CHEZ SON FILS ALPHONSE MORIN, À ST-THOMAS DE LA RIVIÈRE-DU-SUD.SOURCE: ARTICLE DE LÉON ROY DANS LES MSGCF VOL. 2 (1946), P. 165-168 | Desportes, Hélène (I53235)
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23 | Il a résidé sur la rue d'Écosse à Dieppe, d'où son surnom. Deux enfants sont baptisés à Dieppe (St-Jacques) : Jean, le 23-09-1616 (Jehan Filie, parrain et Colette Chignart, marraine) ; et Pierre, le 01-08-1630. Abraham retourne en France en 1629 après la prise de Québec par les frères Kirke, puis revient au pays avec sa femme en 1633. Il fut pilote royal en ce pays, 27-12-1647 greffe LeCoustre. Les plaines d'Abraham à Québec en tirent leur nom. | dit Lescossois, Abraham Martin (I51359)
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24 | Il arrive en 1657 sur le navire "Les Armes d'Amsterdam". Il s'établit dans la region de Trois-Rivières au fief Marsolet. | Létang, Mathieu Brunet (I53506)
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25 | IL AURAIT ADOPTÉ LE NOM ANTAYA APRÈS SA PREMIÈRE UNION AVEC UNE AMÉRINDIENNE. | dit Antaya, François Pelletier (I38134)
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26 | Il fait partie des recrues pour Montréal en 1642. Il passe en France au printemps 1646 où il épouse Adrianne Duvivier le 13-06-1646 selon le contrat de Me Étienne Paisant de Paris. Il s'embarque avec son épouse à La Rochelle pour Montréal le 02-05-1647. Identification DGFQ, p. 562 Chercheur(s) Jean-Paul Macouin Il était maçon et voyageur pour la traite des fourrures. Par de Maisonneuve il a obtenu une terre sur la petite rivière St-Pierre. Sur la place d'Youville, à l'extrémité est de la rue Saint Pierre dans le Vieux Montréal, se dresse un obélisque de granit où sont gravés les noms des colons fondateurs. Sous le nom de cet ancêtre est écrit ceci : Augustin Jean Hébert est remarquable pour avoir été, avec son épouse Adrienne Duvivier, l'un des compagnons de M. de Maisonneuve en ce jour solennel du 18 mai 1642, lorsqu'il débarqua sur notre rivage, y assista à la première messe et fonda Ville-Marie. | dit Jolicoeur, Augustin Hébert (I1045)
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27 | Il fut tué d'un coup d'épée par Gabriel Dumont de Blaignac, lieutenant dans les troupes de la marine, selon l'acte du 10-10-1690 greffe Bénigne Basset à Montréal | dit Deschamps, Toussaint Hunault (I836)
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28 | Illégitime: baptisée Marie Louise Fuillot, fille de Françoise Fuillot et père inconnu | Parault, Marie Madeleine (I36325)
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29 | L'acte de baptême se retrouve dans les registres de Québec mais le baptême, selon l'acte, a eu lieu dans la maison de son père qui louait alors la terre des Jésuites à Beauport. | Boucher, Marie (I395)
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30 | L'acte de sépulture se lit comme suit: « a esté inhumé Michel Bouvier maistre masson aagé d'environ soixante trois ans lequel mourut lejour d'hier d'une chute qu'il fit d'un échafaud de la maison de Mr.de Senneville qu'il fait bastir en hault de cette isle où le dit Bouvier travaillait d'où il fut emmené en canot pour le confesser et lui donner les derniers sacrements mais il mourut en chemin dans le canot. » | Bouvier, Michel (I860)
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31 | L'ancêtre Jean HOUYMET ou WUILLEMET, fils et héritier de Nicolas et de Pérette NICAYSE, est originaire de Vrigny ou Virginy, archidiocèse de Reims, ancienne province de la Champagne (département de la Marne), en France. Selon une communication de Roland-J. Auger, généalogiste émérite, l'ancêtre Jean Houymet a effectué la grande traversée vers la Nouvelle-France en 1659 sur «Le Sacrifice d?Abraham» en compagnie du premier évêque de la Nouvelle-France, Monseigneur François Montmorency de Laval. Jean Houymet débarqua à Québec le lundi 16 juin vers les six heures du soir. C'est ce qui est indiqué dans la série de livres intitulés «Les Relations des Jésuites». En Nouvelle-France et plus précisément à Château-Richer, il est engagé par Guillaume Thibault. En novembre 1659, il achète une terre de 2 arpents de front sur le grand fleuve Saint-Laurent près du ruisseau nommé «La Rivière du Sault-à-la-Puce». L?épellation HOUYMET est celle paraphée par le notaire Claude Aubert lors de la signature du contrat de mariage de Jean Houymet avec Renée GAGNON, fille de Jean et Marguerite CAUCHON, le dimanche 3 octobre 1660 «en la coste et Seigneurie de beaupré». Dans le même document, Jean HOUYMET a indiqué sa marque au pied du contrat de mariage avec la lettre «W», d'où le patronyme devait être WUILLEMET à l'origine. C'est ce que nous retrouvons aujourd'hui dans les archives départementales de la Marne en France. On peut compter quelques OUIMET et OUIMETTE français sur les doigts d'une main. Ces personnes sont possiblement originaires du Canada ou des États-Unis. Le premier enfant du couple, un garçon également prénommé Jean, naîtra à l'automne de 1661 dans la paroisse de La Visitation de Notre-Dame de Château-Richer. Quelques mois après la naissance de ce premier enfant, soit le 10 avril 1662, Jean Houymet achète une terre de 2 arpents de large sur l'Île d'Orléans au passage nord du fleuve Saint-Laurent. Il s'établit avec sa famille sur le territoire de la paroisse Sainte-Famille. Jean et Renée eurent neuf enfants, dont trois garçons et une fille qui contractèrent mariage et portèrent descendance : Jean, Louis, Marguerite et Pierre. Les autres enfants du couple sont Marie-Madeleine, Gabriel, Jacques, Jeanne et Pierre. Ce que possédait Jean HOUYMET ou WUILLEMET, nous le trouvons dans l'inventaire de ses biens, passé devant le notaire Vachon le 26 octobre 1688, soit un peu moins d'un an après son décès survenu le 18 novembre 1687 à l'âge de 53 ans. Cet acte notarié révèle que Jean HOUYMET ou WUILLEMET était relativement prospère pour son époque. Renée GAGNON, épouse de l'ancêtre, est décédée entre 1695 et 1702. La majorité des descendants sont aujourd'hui établis dans la région de Montréal et de Laval au Québec. | Ouimet, Jean (I882)
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32 | L'inventaire des biens de Benjamin, bedeau ou porte-verge en l'église St-Sauveur, est daté du 10-02-1662 greffe Dupuis et Gary à Paris. | Baiselat, Benjamin (I36423)
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33 | L'origine du nom «ANDEGRAVE» est difficile à établir. Etant donné toutefois que l'ancêtre Pierre Andegrave vient de la région de Reims, donc pas très loin de l'Alsace et de l'Allemange, il est permis de croire que son nom pouvait avoir une origine germanique. En effet, le titre allemand «LANDGRAVE» (une des nombreuses épellations de ce patronyme qu'on retrouve dans les registres) est dérivé des mots «LAND» et «GRAF» qui veulent dire «pays» et «comte» en allemand. De nos jours, le nom ANDEGRAVE semble avoir complètement disparu, du moins au Canada. Pierre Handgrave est né en France en 1652. René Jetté précise dans son Dictionnaire généalogique des familles du Québec (Tanguay n'en fait pas mention), qu'au mois de septembre 1665, Pierre débarque au Canada comme soldat de la compagnie de Porte du régiment de Carignan. La nomenclature des effectifs des troupes du régiment telle que reproduite par Régis Roy et Gérard Malchelosse, mentionne un soldat «Champagne» dans cette compagnie sans autres précisions. En 1671, on retrouve Pierre Handgrave à Boucherville. Après son mariage en 1675, il habite à Contrecoeur jusque vers 1690 alors qu'il s'installe à Montréal. Le 14 décembre 1693, Pierre Handgrave achète un emplacement de quarante pieds de front sur la rue Saint-Paul, près de la chapelle Notre-Dame de Bonsecours. Le contrat est consigné au greffe du notaire Claude Mangue. | Champagne, Pierre Andegrave (I37446)
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34 | LA DATE ET LE LIEU DU BAPTÊME DE CETTE ANCÊTRE PROVIENNENT DU SITE WWW.MIGRATIONS.FR. COMME SON MARIAGE À JACQUES GENEST NE NOUS EST PAS PARVENU, SON IDENTIFICATION ET SON LIEU D'ORIGINE POSENT PROBLÈME. NOUS IGNORONS COMMENT LES CHERCHEURS FRANÇAIS SONT ARRIVÉS À PROPOSER L'ACTE CITÉ ICI. Source:(PRDH) | Doribeau, Catherine (I885)
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35 | Le 02-02-1654, il reçoit une concession à Côte-Saint-Louis (Lachine). Il est parti pour Port-Royal, Acadie vers 1676-1677 . | dit Châtillon, Pierre Godin (I526)
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36 | Le 18juin 1651, comme le raconte Faillon, il vient au secours de quatre français attaqués par les Iroquois. Au bruit de la fusilade, il « court le premier en toute hâte, avec tant d'audace que de bonheur, qu'il passe sans accident, avec une légèreté et une vitesse non pareilles, par-dessus tous ces bois abattus, donne dans quatre embuscades d'Iroquois, essuie des coups de feu sans être blessé, arrive enfin à ce taudis où il se joint aux assiégés, et rehausse leur coeur par un tel acte de courage. » Le 18 septembre 1651, la Société Notre-Dame lui accorde une nouvelle terre de trente arpents en superficie proche de la ville avec un arpent dans l'enclos prévu à cette fin. Le 15 février 1653, il promet de s'établir à Montréal. Il cède sa maison et son emplacement à son beau-frère Gilles Lauzon, le 30 mars 1655, au prix de 330 livres. Le même jour, il passe un marché avec le chirurgien Étienne Bouchard qui promet de le soigner durant un an ainsi que les membres de sa famille pour la somme de 100 sols par personne. | dit Lavigne, Urbain Tessier (I852)
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37 | Le 21 mars 1643, quand son fils en vient aux coups avec Guillaume Isabel, elle intervient avec sa bru et se jette sur Isabel et lui tire les cheveux. Isabel déclare qu'il portera plainte. Ça ne l'empêche pas d'intervenir une fois de plus quand son fils Michel, en 1646, intente un procès à Sébastien Dodier après en être venu aux coups avec lui. On apprend que pendant la bagarre elle survient et Dodier l'apostrophe en ces tennes: « Vieille, va au diable, si tu ne te retires pas je te baillerai du fléau au travers du corps ». Enfin, quand son fils Michel déclare que les Jésuites sont des receleurs et que Dodier veut leur apporter une pièce de bois qui lui appartient, elle se mêle de la conversation en disant « qu'ils (les Leneut) se faisaient justice à eux-mêmes et que s'il le fallait il leur abattrait les bras et leur passerait l'épée à travers du corps et personne ne les pourrait empêcher ». | Lemarchand, Jeanne (I38344)
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38 | Le Journal des Jésuites rapporte que le 10 juin 1653 « Les Iroquois ayant paru au Cap Rouge... Ils emmenèrent vifs Pierre garman, dit le Picard, et son fils Charles de 8 ans ». | dit Le Picard, Pierre Garman (I37753)
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39 | Marchand de poissons, fait prisonnier et brûlé vif par les Iroquois le 2 juillet 1690: « Un matin du 2 juillet une troupe de cent Indiens est signalée le long de la rivière des Prairies. C'est sans doute l'avant-garde des guerriers Rouges en route pour Québec où s'en viennent les Bostonnais. Déjà les habitants accourent, la hache et le fusil à la main, chez Jean Grou qui a le fort sur sa terre, dans le bois, en arrière de sa coulée. Il y a là, ce matin de juillet, tous les hommes de la côte, et parmi eux, pour les commander, le sieur Colombet. Ils sont environ vingt-cinq. Pendant que les femmes affolées s'enfoncent en toute hâte dans la forêt, traînant avec elles les enfants, la petite troupe de colons décide d'engager la bataille. Ils veulent, ces braves, défendre leurs familles, mais aussi, sans nul doute, arrêter les barbares sur la route de Québec. En ce temps-là tous voulaient servir, chacun se faisant, à son poste, le volontaire de la Nouvelle-France. Sans perdre une minute, Colombet et les autres se portent sur le bord de la grève et tirent les premiers coups. Quatre canots ennemis chavirent dans le courant. Surpris, les Iroquois poussent vers la rive et mettent pied à terre. Alors un combat furieux s'engage, corps à corps, sous le bois, le long de la coulée. Colombet essaie, mais en vain, de rallier ses hommes vers le fort. Les Français se battent en héros. Trente ennemis sont abattus; le reste prend la fuite. Les nôtres perdent quinze hommes dont cinq prisonniers, parmi lesquels Jean Grou. Le soir même, par peur des Iroquois, disent les vieux registres de la Pointe-aux-Trembles, l'on enterra sur place, près de la coulée de Jean Grou, les corps des Français tués. Quelques jours plus tard, en présence du Père Millet, Jean Grou et quatre de ses compagnons étaient brûlés chez les Onneyouts. » - Lionel Groulx, 1920, Notre maître, le passé, 1924, pp. 71-76 | Groulx, Jean (I358)
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40 | Mathurin Jalbert Fontaine, pionnier. Le mariage de Mathurin et d'Élisabeth à Québec le 4 août 1659 fut officié par le père Jean Torcapel, curé de Québec, avec Antoine Le Bohème, Jacques Perreault et Simon Lereau comme témoins. Élisabeth mourut entre la naissance de son dernier enfant, le 10 avril 1670, et le 26 janvier 1671, puisque Mathurin se remaria alors avec Jeanne Tellier. Mathurin et Élisabeth eurent quatre enfants qui se marièrent: 1. Marie Jalbert Fontaine, née au Québec vers 1660, mariée à Ste-Famille, Île d'Orléans, le 24 avril 1679 avec Pierre Dessaint Saint-Pierre et inhumée à St-Roch-des-Aulnais le 11 juin 1749; 2. Marie Madeleine Jalbert Fontaine, née à Château-Richer le 22 février 1663, mariée à Québec le 7 novembre 1686 avec Guillaume Fabas Saint-Germain et inhumée à Québec le 25 décembre 1702; 3. Jacques Jalbert Fontaine, né à Château-Richer le 31 octobre 1665, marié à Cap-St-Ignace le 5 mai 1686 avec Marie Pelletier et décédé à la Rivière-Ouelle le 24 août 1669; 4. Marie Élisabeth Jalbert Fontaine, née à Sainte-Famille, Île d'Orléans, le 10 avril 1670, mariée à Ste-Famille, Île d'Orléans, le 25 avril 1689 avec Gervais Foucher et décédée à Sainte-Famille, Île d'Orléans, le 19 décembre 1735. | dit Lafontaine, Mathurin Gerbert (I36556)
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41 | Mathurine Desbordes, résidente à Chagnolet, passe un contrat de mariage daté du 20-06-1647 greffe André Roy à Marans, avec Pierre Guiberge (Pierre et Marie Chauveau), résident à L'Île-d'Elle (Vendée, 85111), et l'acte précise qu'ils demeurent à présent à Maillé ... (Vendée). Départ de France, sur le navire "Le Saint-André", le 29-06-1659, et mise à la voile le 02-07-1659. Pierre décède lors de la traversée en mer. Veuve, elle se remarie à Montréal, le 03-05-1660, annulé le 01-08-1663, avec Pierre Bissonnet, dont un fils Jacques. | Desbordes, Mathurine (I861)
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42 | MOREL Michel (c.1630-1671) Nous ignorons la filiation de cet ancêtre originaire de l'évêché de Troyes en Champagne. Vers 1670, il épouse Marie Grandin, de filiation inconnue, originaire de l'archevêché de Rouen en Normandie. De leur union nait un enfant. Cet ancêtre est confirmé à Québec le 21 septembre 1665. Il parait être venu au pays comme soldat. Il s'établit à Trois- Rivières et se marie vers 1670. Toutefois, il décède au cours de l'année 1671 et son épouse se marie en deuxièmes noces avec Claude Robillard en 1672 (Dic Bibl. des ancêtres québécois) | Morel, Michel (I48352)
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43 | Nous ignorons la filiation de cet ancêtre originaire de Saint-Maclou de Rouen en Normandie. Il épouse à Sainte-Famille de l'Île d'Orléans, le dimanche 15 septembre 1669, Françoise Latier, originaire de la paroisse Saint-Sulpice de Paris, mais dont nous ignorons la filiation. De leur union naissent deux enfants. Il est confirmé à Château-Richer le 2 février 1660. On le retrouve au Cap-de-la-Madeleine en 1661. Barbe de Boulogne lui concède une terre de trois arpents de front dans sa seigneurie d'Argentenay, à l'Île d'Orléans, le 9juillet 1664. Il loue cette terre à René Baucher, le 15juillet 1666.Il lui permet pour un an de cultiver toutes les terres défrichées sur son habitation moyennant quinze minots de blé. On ne retrouve pas son nom aux recensements de 1666 et 1667. Il va par la suite se fixer sur une terre de Lachenaie qu'il achète de Sébastien Hervé le 24 aoOt 1674. Dans ce document on le qualifie de maître charpentier. Il promet de verser 280 livres pour cette terre de soixante arpents en superficie. Au recensement de 1681, il habite à Lachenaie et possède dix arpents de terre en valeur. Toutefois, il quitte Lachenaie pour aller se fixer à l'Île-aux-Grues où Pierre Bécard de Granville lui concède une terre de six arpents de front, le 5 avril 1683. Toutefois, il se trouve à Québec où il habite rue du Cul-de-Sac, le 3 octobre de la même année. Il passe un marché avec Charles Montmaignier à qui il promet de réaliser la charpente d'une maison de vingt pieds par vingt pieds, pour le prix de 270 livres. Il est hospitalisé à l'Hôtel-Dieu de Québec le 8 aoOt1691. On lit au registre: «Jean LeVer agé de 58 ans de la paroisse Saint Maclou a Rouan sorti le 31e ». On ignore la date de son décès. Il n'est plus le 30 septembre 1715 lors du contrat de mariage de son fils Jacques. (Dictionnaire biographique des ancêtres québécois 1608-1700 par Michel Langlois) | Levert, Jean (I37977)
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44 | On ignore la filiation de ce maçon, qui était le frère de Jeanne Marin, mariée à Thomas Hayot, et originaire de Saint-Jean- de-Mortagne au Perche. Il y épouse en premières noces, le lundi 7 février 1611, Julienne Baril, fille de Jean Baril et de Raoulline Creste, de la paroisse Saint-Langis-les·Mortagne. De leur union naissent sept enfants. Jeanne Baril étant décédée le mercredi 15 décembre 1627, il épouse en deuxièmes noces, en 1629, Perrine Mallet, fille de Pierre Mallet et de Jacqueline Liger, de Courgeon, évêché de Sées au Perche. De leur union naissent sept enfants dont cinq en Nouvelle-France. Le 18 février 1613, devant le notaire Leblond de Mortagne, en compagnie de Jean Boucher l?aîné, il donne quittance à Alexandre Lavye et reconnaît une obligation de 13 livres et 10 sols devant le notaire Bart, le 15 janvier 1614. ll signe également comme témoin à une quittance de Raoulline Creste, veuve de Jean du Baril, le premier mars 1614. Avant 1615, il vend sa maison de Mortagne composée « de deux chambres basses, grenier au-dessus, jardin et toit à porc » à Jean Guyon. Avec le premier contingent de colons conduit par Robert Giffard, il passe au pays en 1634, avec sa femme et trois de leurs enfants dont François du premier lit. Dans son testament en 1635, Samuel DeChamplain lui lègue son dernier habit en ces termes: «Je donne à Marin, maçon, demeurant vers la maison des pères Récollets, le dernier habit que j?ai fait faire de l`étoffe que j?ai prise au magasin.» Dès son arrivée au pays, il s?établit sur une terre de trois arpents de front sur la rivière Saint-Charles entre les Récollets et les terres qui appartenaient auparavant à Jacques Caumont. Le 7 septembre 1639, il signe comme témoin à l?inventaire des biens de Philippe Amiot et d?Anne Convent. Par la suite, en compagnie de son beau-frère Thomas Hayot, il loue la terre des Jésuites à Beauport mais, le 11 juin 1646, comme le mentionne le Journal des Jésuites « se fit la séparation de nos fermiers de Beauport; Boucher s?en alla, et Thomas Hayot demeura chargé de tout; ce fut par un accord entre eux. » ll annule son marché avec les Jésuites parce qu?il a décidé d?aller s?établir sur la Côte de Beaupré. Le 25 juillet 1647, il vend sa concession de la Rivière Saint-Charles aux religieuses Hospitalières pour la somme de 200 livres. ll est établi par la suite sur une terre qui lui est concédée par Olivier Letardif à Château-Richer, le 14 juin 1650, c?est à cet endroit qu?il va terminer ses jours. Désireux de s?entourer des siens, il fait don à son gendre Louis Houde d?une partie de sa terre. Ce dernier l?exploite un temps mais décide par la suite de la lui remettre. Cette transaction s?effectue le 13 septembre 1655 devant le notaire Auber. En vue de compenser pour le travail que son gendre a réalisé sur cette terre, il lui donne un jeune b?uf de trois ans ou environ. Il doit 176 livres à la communauté des habitants de la Nouvelle-France suite à une obligation. Le commis de la communauté des habitants fait transport de cette somme à la Fabrique de Notre-Darne de Québec, le 17 décembre 1655. Le 6 mars 1656, il reconnait être redevable de cette somme à la Fabrique et promet de la rembourser de la façon suivante: « vingt six livres à Pâques de cette armée et vingt-cinq livres chaque année à la mesme feste. » Le 25 avril suivant, il cède deux arpents de sa terre à son gendre Jean Plante, et le 30, en donne autant à son fils Galleran et cela pour 52 sols de rente annuelle. Le 17 février 1659, il donne quittance à son gendre Jean Plante et le 15 décembre 1662 cède sept perches et demie de terre à son fils Galleran. Aux deux arpents qu?il a donnés à son gendre Jean Plante, il ajoute huit perches, le 8 juillet 1668, « à prendre depuis le jardin du dit Boucher jusques au pignon de la maison du dit Plante. » Le 27 septembre suivant, il lui accorde un droit de passage à pied ou à cheval « sur les terres restantes de sa concession. » ll donne à son fils Guillaume une dernière concession de deux arpents | Boucher, Marin (I652)
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45 | Par Philippe: Les premiers David venus s?établir en Nouvelle France étaient trois frères, les fils de Blaise Didier David et Flavie Morel, originaires respectivement de Rouen et Dieppe en Normandie. Leurs noms étaient Claude, Jacques dit Pontife et Guillaume... Guillaume David, né et baptisé en 1632 à la paroisse de Notre-Dame-de-Bracquemont à Rouen en Normandie, est venu en Nouvelle France vers 1656. Il était marié à Marie Armand, elle-même originaire de Rouen. Puisque leur acte de mariage n?existe pas au Canada, on peut supposer qu?ils étaient déjà mariés à leur arrivée (selon les dossiers généalogiques Drouin). Il est vraisemblable que Guillaume soit arrivé en même temps que ses deux frères et qu?ils étaient aussi accompagnés de son beau-frère Laurent Armand. La première trace de Guillaume David en Nouvelle-France est l?acte de baptême de son fils ainé Jacques à Trois-Rivières le 23 octobre 1657. De 1659 à 1666, il aurait vécu à Québec et on y trouve dans les registres de la basse ville les actes de baptêmes de plusieurs de ses enfants. En 1674, il est à Sorel, où il s?est fait conceder une terre par le Sieur de Saurel. Mais, contrairement à Québec et Trois-Rivières, Guillaume David ne restait pas fixé à Sorel. Il était fréquemment en Nouvelle-Angleterre où il faisait la traite de fourrures beaucoup plus lucrative avec les anglais et les hollandais que les français. Pendant ses voyages, il est accompagné de son fils ainé Jacques et de son gendre Pierre Montarras. Ce dernier s?établira avec sa femme Marguerite aux États-Unis et leurs descendants y vivent sous le nom de Montrose. Jacques, quant à lui, a suivi dans les traces de son père, mais en 1681 il fût arrêté avec son associé René Faure à Montréal par l?ordre du Comte de Frontenac pour avoir fait le commerce de fourrures avec les hollandais. Il subit un long procès et est emprisonné à Québec. Finalement amnistié par le roi Louis XIV, mais dégouté du métier de coureur des bois, il va s?établir à Boucherville dans la seigneurie de Pierre Boucher, un ami de son père. En 1690, il est à la tête d?une forge de taillandiers et épouse Catherine Lussier, de l?une des premières familles de Boucherville. Ils donneront naissance à leur premier fils Jacques (ils semble que donner le nom du père au premier fils était l?usage chez les David à l?époque) en 1693. Celui-ci épousera Madeleine Dagenais en 1716 et alla s?établir à la ville natale de son épouse au Sault au Récollet. Ils auront 2 fils avant qu?il soit emporté dans la jeune trentaine. Son deuxième fils, Jean-Baptiste, né le 12 juin 1724, (vous l?avez deviné, le premier s?appelait Jacques) a la distinction d?être l?ancêtre de la plupart des David de Montréal et Laval. Il était un grand patriarche et a eu 31 enfants en trois mariages. Il avait 74 ans lors de la naissance du dernier en 1698. Malheureusement, la mortalité infantile étant très élevée à l?époque, seulement la moitié de ses enfants ont survécu jusqu?à l?âge adulte. De ses enfants, Louis-Basile, issu du premier mariage avec Marie-Angélique Martineau, était le grand-père de l?honorable Sénateur Laurent-Olivier David et arrière-grand-père d?Athanase David. Son fils Louis, issu du troisième mariage avec Marie-Louise Andegrave, s?est établi à Longueuil et suivant sans doute l?exemple de son père, s?est marié quatre fois. C?est de son deuxième mariage avec Archange Benoit qu?est venu mon ancêtre François. | David, Guillaume (I37998)
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46 | Pierre Goguet est parti sur le navire Saint-André pour la Nouvelle-France | Joguet, Pierre (I590)
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47 | QUESNEVILLE, JEAN (il signe parfois Quesnevillé ou Quenneville), maître tailleur, huissier royal de la juridiction de Montréal, geôlier et concierge des prisons de cette ville, fils de Pierre Quesneville, maître tailleur de Saint-Nicolas, diocèse de Rouen, et de Jeanne Saye, né vers 1651, mort à Montréal le 23 août 1701. Quesneville est d'abord maître tailleur d'habits à Montréal, métier qu'il continue d'exercer de pair avec ses fonctions judiciaires. Devenu chantre, puis bedeau, il est ensuite nommé huissier au bailliage de Montréal en 1681. Le 25 juillet 1690, tout en demeurant huissier, il devient geôlier et concierge des prisons pour une durée de trois ans. Commis-greffier à trois reprises en 1686, 1687 et 1692, il est également juge intérimaire en 1691, 1692 et 1693. En 1694, il reçoit la charge d'huissier royal, qu'il occupe jusqu'à sa mort, survenue en 1701. Le 12 février 1674, il avait épousé à Montréal Denise Marié, fille de Pierre Marié, maître d'armes de Saint-Sulpice de Paris, et de Jeanne Lord. De cette union naquirent dix enfants. | Quenneville, Jean (I800)
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48 | Registre lors de la sépulture indique 1827 mais la sépulture est dans le registre de 1829. Donc erreur d'année du célébrant et vrai date de décès 1829 | Richer, Marie Marguerite (I143)
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49 | Selon Marcelle Ranger, il pourrait être arrivé comme matelot avec le régiment de Carignan-Salières parti de La Rochelle à bord du navire l'Aigle d?or. Il aurait été celui qu'on a désigné comme «l'espagnol» sur une ordonnance de 1665 : « Le Conseil a ordonné au Sieur de La Mothe payé sur le Fonds de la Guerre (27 livres) à LEspagnol pour (ses) gaiges de (matelot) de la Galliotte Royale» (Vr note sur son épouse) | L'Espagnol, Joseph Seran (I38289)
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50 | Ses grands-parents paternels sont peut-être Jehan de Laporte et Judith Rodon, mariés à La Rochelle (protestants) le 08-03-1615. | De Laporte, Renée (I357)
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